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Il veut faire de l’entreprise Roquet un acteur régional majeur.

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Roquet, c’est traditionnellement de la plomberie. C’est aussi du génie climatique et des réseaux fluides spéciaux…

Il y a juste un an, Frédéeric Tertrais a repris une vielle entreprise redonnaise créée en 1972 par un plombier-chauffagiste, Gérard Roquet.

Pourquoi, après avoir travaillé pendant 20 ans dans des grands groupes (Schneider, Bolloré) et parcouru le monde jusqu’en Nouvelle-Zélande, Frédéric Tertrais a-t-il fait ce choix ?

« Je voulais revenir à des valeurs humaines que je ne retrouvais pas dans ces grands groupes. J’ai quitté Bolloré à 43 ans. Pour l’anecdote, mon père était pensionnaire au lycée Saint-Sauveur. »

L’homme manifeste une ambition tranquille et déterminée pour cette entreprise familiale qui emploie aujourd’hui une petite cinquantaine de salariés (dont six apprentis) et affiche un chiffre d’affaires de 5,5 millions d’euros. Vinci et Véolia sont prévenus.

« Nous voulons faire de Roquet un acteur généraliste régional majeur, dans un carrefour stratégique, situé à une heure de Rennes, Nantes et Saint-Nazaire. »

Sa vocation généraliste, ouvre à l’entreprise un champ d’intervention large et diversifié : particuliers, châteaux, bureaux, hôtels, unités de production, complexes sportifs, maisons de retraite…

Sur sa carte de visite, la société confirme aussi son implantation locale : Super U de Pipriac, maison de retraite d’Allaire, hôpital de Malestroit, théâtre et halles de Redon.

« Nous avons entre 30 et 50 chantiers significatifs par an. »